Pari Pari de
Huriaau a HURIAAU
Huriaau a Huriaau était un grand guerrier au service de POMARE II.
A l’époque lors des affrontements, un rituel était observé par les principaux guerriers. En ouvrant les hostilités, il était de coutume pour les adversaires de s’asseoir en se faisant face et de se provoquer les uns les autres. Un guerrier fameux, sortant du rang, s’approchait d’un guerrier ennemi et, l’appellant par son nom, le provoquait au combat par ces termes :
E vana’a tam’ai teie i ma’a
Na taua i te riri e Huri aau
Na taua i te onono
I te iha, i te tote !
Taua ra e fa’aoti hia i
Teie heiva ‘ino, e tamai
A ta’i te toa,
A ta’i te nuanuai viro hia,
A t’ai i te a’e !
A vau teie , o Te – aho – roa,
No te hui toa tuiro’ovau nei
Un défi de guerre obtenu en ceci
Pour nous deux en colère O Huriaau
(Récif renversé)
Pour nous en persistance.
En vexation en fureur !
Nous allons accomplir
Ce mauvais jeu de la guerre.
Que le guerrier pleure,
Que le champion dirige vers les pleurs,
Pleure pour les morts !
C’est moi Te – aho – roa (long souffle)
Je viens d’une race de guerrier fameux.
L’adversaire interpellé bondissait et répondait :
Pa’ipa’i i te rima ia huha,
A favaei ei pua’a tote !
Auaa i ape au nei i te rao !
E puahiohio te riri, e Te - aho – roa,
Ei vavahi papate riri,
Ei oropua puai te riri
Ei ia pupu nonoha
I taai hia te ata
Homai i te toa o auta’ata
O te riri e te fatiai.
O vau teie, O huriaau toa hau a’e
Ta’u metua i ta ‘oe
E ‘ore tau ‘omore e mae ae ia oe.
Frappe les mains sur les hanches,
Fonce, la tête en avant comme un cochon enragé !
Une mouche ne me fait pas hésiter !
La colère est une tornade o Te – aho-roa
La colère brise le roc
La colère est un fort vent du nord,
Qui arrache les graines de nonoha
Sont des nuages qui sous – estiment
L’ennemi.
Donne – moi le guerrier sans peur
Avec rage et endurance.
C’est moi Huriauu. Mon père était
Un plus grand guerrier que le tien.
Tu ne peux soulever ma lance.
Ils continuaient ainsi à se provoquer et finalement en venaient aux mains et combattaient férocement avec leurs lances ou leurs massues, chacun était encouragé par ses camarades qui n’intervenaient pas, car il était déshonorant d’intervenir dans un duel.
Lorsque l’un des deux tombait, un des ses compagnons prenait sa place en chantant et le combat continuait jusqu'à ce que la mêlée devienne générale. La bataille faisait rage, chaque combattant se croyant dirigé par les dieux et les prêtres les assurant de la victoire finale.
Malgré de longues recherches, très peu de renseignements concernant Huriaau a HURIAAU ont été trouvées sur sa vie et sa famille. Seul ce Pari Pari retrace une partie de sa vie de grand guerrier au service de POMARE II. Huriauu a HURIAAU ‘’serait’’ sans doute enterre à ARUE dans l’emplacement réservé au intimes de la famille POMARE. (Recherche à continuer).
Ce pari pari a été retrouvé par Murielle VAITOARE
Olivier SUE
Huriaau a HURIAAU
Huriaau a Huriaau était un grand guerrier au service de POMARE II.
A l’époque lors des affrontements, un rituel était observé par les principaux guerriers. En ouvrant les hostilités, il était de coutume pour les adversaires de s’asseoir en se faisant face et de se provoquer les uns les autres. Un guerrier fameux, sortant du rang, s’approchait d’un guerrier ennemi et, l’appellant par son nom, le provoquait au combat par ces termes :
E vana’a tam’ai teie i ma’a
Na taua i te riri e Huri aau
Na taua i te onono
I te iha, i te tote !
Taua ra e fa’aoti hia i
Teie heiva ‘ino, e tamai
A ta’i te toa,
A ta’i te nuanuai viro hia,
A t’ai i te a’e !
A vau teie , o Te – aho – roa,
No te hui toa tuiro’ovau nei
Un défi de guerre obtenu en ceci
Pour nous deux en colère O Huriaau
(Récif renversé)
Pour nous en persistance.
En vexation en fureur !
Nous allons accomplir
Ce mauvais jeu de la guerre.
Que le guerrier pleure,
Que le champion dirige vers les pleurs,
Pleure pour les morts !
C’est moi Te – aho – roa (long souffle)
Je viens d’une race de guerrier fameux.
L’adversaire interpellé bondissait et répondait :
Pa’ipa’i i te rima ia huha,
A favaei ei pua’a tote !
Auaa i ape au nei i te rao !
E puahiohio te riri, e Te - aho – roa,
Ei vavahi papate riri,
Ei oropua puai te riri
Ei ia pupu nonoha
I taai hia te ata
Homai i te toa o auta’ata
O te riri e te fatiai.
O vau teie, O huriaau toa hau a’e
Ta’u metua i ta ‘oe
E ‘ore tau ‘omore e mae ae ia oe.
Frappe les mains sur les hanches,
Fonce, la tête en avant comme un cochon enragé !
Une mouche ne me fait pas hésiter !
La colère est une tornade o Te – aho-roa
La colère brise le roc
La colère est un fort vent du nord,
Qui arrache les graines de nonoha
Sont des nuages qui sous – estiment
L’ennemi.
Donne – moi le guerrier sans peur
Avec rage et endurance.
C’est moi Huriauu. Mon père était
Un plus grand guerrier que le tien.
Tu ne peux soulever ma lance.
Ils continuaient ainsi à se provoquer et finalement en venaient aux mains et combattaient férocement avec leurs lances ou leurs massues, chacun était encouragé par ses camarades qui n’intervenaient pas, car il était déshonorant d’intervenir dans un duel.
Lorsque l’un des deux tombait, un des ses compagnons prenait sa place en chantant et le combat continuait jusqu'à ce que la mêlée devienne générale. La bataille faisait rage, chaque combattant se croyant dirigé par les dieux et les prêtres les assurant de la victoire finale.
Malgré de longues recherches, très peu de renseignements concernant Huriaau a HURIAAU ont été trouvées sur sa vie et sa famille. Seul ce Pari Pari retrace une partie de sa vie de grand guerrier au service de POMARE II. Huriauu a HURIAAU ‘’serait’’ sans doute enterre à ARUE dans l’emplacement réservé au intimes de la famille POMARE. (Recherche à continuer).
Ce pari pari a été retrouvé par Murielle VAITOARE
Olivier SUE